Jusqu’alors, on ne peut pas dire que j’étais une grande fan de betteraves. Peut être le souvenir des betteraves trop fades qui étaient servies à la cantine du collège ou alors le gout terreux auxquelles elles me faisaient penser quand j’en mangeais crues. Et pourtant elles regorgent de bienfaits !
L’heure de la réconciliation est arrivée lorsque j’ai acheté mon premier extracteur de jus. De nombreuses recettes étaient réalisées à partir de betteraves ou de carottes, et j’aime désormais énormément les consommer de cette manière.

Le hic, c’est que quand j’habitais dans mon appartement en ville, acheter des betteraves en magasin bio juste pour en faire du jus me revenait assez cher. C’est donc tout naturellement que cette année, j’ai rajouté à ma commandes de graines chez Kokopelli plusieurs variétés de betteraves. Au menu des plantations ; betteraves golden (de couleur orange), betteraves violettes et betteraves de chioggia (de petites merveilles rosacées à l’intérieur).

Cela faisait un moment que je les regardais grandir dans les carrés potagers, et avec la chaleur qu’il a fait ces derniers jours, je me suis dit que c’était une belle occasion de faire mon premier jus maison.
Niveau vitamines, on peut dire que j’ai été servie. Fraichement cueillies et une fois épluchées, elles ont été transformées directement avec l’extracteurs. De quoi conserver tous les bienfaits.


J’ai réalisé mon premier jus en l’associant avec des carottes du jardin et en ajoutant un soupçon de jus de cassis/raisin. Résultat : un régal !

La cruche y est vite passée, c’était un régal à boire ! Tout le monde s’est laissé convaincre 🙂 Et en plus d’être délicieux, les couleurs sont justes merveilleuses, je vous laisse découvrir en images !

Reste qu’après ce jus, je ne savais que faire de mes fanes de betteraves et de carottes. Je me suis inspirée de plusieurs recettes anti-gaspi et j’ai concocté de bons petits flans à partir des fanes.

C’est fou tout ce qu’on peut « recycler » en évitant la direction compost pour les fanes. Finalement, tout se mange ! J’ai également vu que de plus en plus de personnes cuisinaient directement à partir des épluchures. Je n’ai pas encore creusé le sujet mais cela m’intéresse énormément. Quand on voit le temps qu’un légume ou un fruit met pour pousser, on a envie de le valoriser davantage et d’en utiliser chacune des parties !
Bon jus !